On a beau la rustiner, des fois vaut-il mieux la changer cette vieille chambre à air. Nous voici donc face à un énorme élastique noir, plein de talc (qu’on trouve aussi sur les fesses des bébés) et de surface exploitable.
Dans la rue, on en voit comme tendeur plus ou moins perfectionné sur les portes bagages, comme porte banane sur cadre, comme maintien de lampes qui inlassablement manquent de tomber ou préfèrent éclairer le dessous du vélo..
Une seconde vie superbement brute et utile.
Et puis, en se penchant dessus on lui trouve tout un tas de vies… Tantôt matière première à la maroquinerie, tantôt support de dentelles ou structure de bijoux, la chambre à air ressuscite aux goûts de tout·e·s.
À l’atelier on en a trouvé quelques unes qu’il vaut mieux ne pas reglisser dans son pneu, alors on en profite pour faire des ateliers récup’ où chacun tente d’apprivoiser ce serpent de butyl, d’élastomère, ou de latex.
Prochain atelier : Samedi 12 décembre de 14h à 16h30 (toutes les infos ici)